
João Almino signe un roman immense sur la ville inventée
C’est magnifique, et c’est un immense livre que celui de JoĂŁo Almino. (Christophe Passer, L’Hebdo)
SĂ©lection – Le meilleur de la rentrĂ©e littĂ©raire, Septembre 2012
Roman de BrasĂlia.
João Almino signe un roman immense sur la ville inventée.
Christophe Passer, Journaliste, L’Hebdo
C’est un événement: la traduction de Cidade Livre, qui a remporté l’an dernier l’important Prix du meilleur roman écrit en langue portugaise.
Cet HĂ´tel BrasĂlia signĂ© JoĂŁo Almino raconte la construction de BrasĂlia, Ă la fin des annĂ©es 50. Cela depuis Cidade Livre, citĂ© provisoire oĂą se croisent ouvriers, ingĂ©nieurs, illuminĂ©s de tous ordres et prostituĂ©es au grand cĹ“ur.
Au cœur du récit, il y a la mort mystérieuse de Valdivino, jeune ouvrier venu construire des églises. Il y a un enfant – le narrateur – qui découvre la vie, son père, ses tantes. On croit lire des souvenirs, et peu à peu naît une formidable épopée, roman plein des contrastes et des contradictions du Brésil moderne rêvant de s’inventer.
Surtout, ou aussi, il y a cette langue d’Almino, sinueuse et souple, avec ce sucré salé dans le ton, cette saudade tout le temps qui rend bouleversantes les histoires gaies, espérantes les tristesses, vivantes toujours les morts et éternelles les déchirures amoureuses. C’est magnifique, et c’est un immense livre que celui de João Almino.
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